Retour à la liste
LA PLACE DU CENTRE
La place du centre est l'ancienne place commerciale du bourg des Moutiers au Moyen-Âge, elle fut longtemps nommée la place de la bascule.
Adresse :
Place du Centre
44760 LES MOUTIERS-EN-RETZ
FRANCE
44760 LES MOUTIERS-EN-RETZ
FRANCE
Présentation de : LA PLACE DU CENTRE
PLACE DU CENTRE
Elle fut le centre de la vie commerciale dès le Moyen-Âge avec son puits public Cholet, proche de la chapellerie de Notre-Dame de la Pitié et non loin du moulin prieural et du four à ban.
Nommée en 1946 place du Centre, mais appelée auparavant place de la Bascule puisqu'en 1912 le poids public y fut installé et exista jusqu'en 1970. Cette bascule fut installée grâce à des souscriptions auprès des habitants. Les bénéfices dégagés de son utilisation amenèrent assez vite à rembourser les souscripteurs et la bascule devint communale. Durant ce temps, la ^place fut agrandie, et on y trouvait un hôtel-restaurant qui possédait son écurie.
Au fil du temps, la place perdit de son importance au profit de la place de l'Église Madame.
LA RUE DE L'ABBE BACONNAIS
Déjà nommée au Moyen-Âge Grand-Rue ou rue Haute ou encore plus tard rue Principale justifiant ainsi de son importance aux siècles précédents.
Avant la Révolution, elle était bordée par 3 chapelleries : celles de Saint-Martin, de Saint-Hervé et du Saint-Esprit. Ces chapelleries étaient des biens fonciers de riches propriétaires dans lesquelles le "prêtre, chapelain entretenu" célébrait des messes pour les défunts des familles fondatrices. Ce n'étaient ni des chapelles, ni des lieux de culte, mais de simples maisons couvertes de tuiles avec jardins et dépendances.
Les maisons de la rue appartenaient toutes à la prieure comme la quasi-totalité des maisons du bourg. Elles abritaient artisans, mariniers et petits marchands... Certaines de ces maisons, rénovées maintenant, font partie des plus anciennes maisons des Moutiers.
Après la Révolution, la rue abrita de nombreux commerces : épiceries qui vendaient tout ce qui était nécessaire à la vie courante, cordonnerie, boucherie, boulangerie, auberge et hôtel...
A partir des années 1860, la rue se transforma lorsque de très vieilles maisons basses furent démolies et remplacées par des constructions plus "bourgeoises".
Mais dans la deuxième partie du XXème siècle, sa vie intense déclina au profit de la place de l'eglise et il ne resta que quelques commerces et le syndicat d'initiative.
Son nom rend hommage à l'abbé Baconnais né aux Moutiers en 1821, descendant d'une ancienne famille monastérienne, car son grand-père fut avant la Révolution le dernier procureur fiscal de la prieure et du seigneur du Bois-des-Trehans. Il ne fut jamais curé de cette paroisse, mais l'amour pour sa terre natale fut telle qu'il s'y retira en 1884. Alarmé par les tempêtes qui emportaient les digues et les dunes il alerta avec véhémence, mais sans succès, les autorités nationales. Aussi se résolut-il, en témoignage du dévouement à cette commune, à consulter toutes les archives ecclésiastiques pour écrire l'histoire de ce lieu qu'il aimait tant et pour témoigner de son état en 1889. Sur ces deniers il fit restaurer l'église de Prigny, la lanterne des Morts, la statue de la Vierge, le calvaire de la Croix et fit un legs pour assurer un lit perpétuel à l'hospice de Bourgneuf pour un malade et un infirme des Moutiers. Il est mort en 1897 et repose au cimetière du bourg dans la tombe familial.
* Extrait du livre de Monique Albert "Flâneries aux Moutiers-en-Retz".
Elle fut le centre de la vie commerciale dès le Moyen-Âge avec son puits public Cholet, proche de la chapellerie de Notre-Dame de la Pitié et non loin du moulin prieural et du four à ban.
Nommée en 1946 place du Centre, mais appelée auparavant place de la Bascule puisqu'en 1912 le poids public y fut installé et exista jusqu'en 1970. Cette bascule fut installée grâce à des souscriptions auprès des habitants. Les bénéfices dégagés de son utilisation amenèrent assez vite à rembourser les souscripteurs et la bascule devint communale. Durant ce temps, la ^place fut agrandie, et on y trouvait un hôtel-restaurant qui possédait son écurie.
Au fil du temps, la place perdit de son importance au profit de la place de l'Église Madame.
LA RUE DE L'ABBE BACONNAIS
Déjà nommée au Moyen-Âge Grand-Rue ou rue Haute ou encore plus tard rue Principale justifiant ainsi de son importance aux siècles précédents.
Avant la Révolution, elle était bordée par 3 chapelleries : celles de Saint-Martin, de Saint-Hervé et du Saint-Esprit. Ces chapelleries étaient des biens fonciers de riches propriétaires dans lesquelles le "prêtre, chapelain entretenu" célébrait des messes pour les défunts des familles fondatrices. Ce n'étaient ni des chapelles, ni des lieux de culte, mais de simples maisons couvertes de tuiles avec jardins et dépendances.
Les maisons de la rue appartenaient toutes à la prieure comme la quasi-totalité des maisons du bourg. Elles abritaient artisans, mariniers et petits marchands... Certaines de ces maisons, rénovées maintenant, font partie des plus anciennes maisons des Moutiers.
Après la Révolution, la rue abrita de nombreux commerces : épiceries qui vendaient tout ce qui était nécessaire à la vie courante, cordonnerie, boucherie, boulangerie, auberge et hôtel...
A partir des années 1860, la rue se transforma lorsque de très vieilles maisons basses furent démolies et remplacées par des constructions plus "bourgeoises".
Mais dans la deuxième partie du XXème siècle, sa vie intense déclina au profit de la place de l'eglise et il ne resta que quelques commerces et le syndicat d'initiative.
Son nom rend hommage à l'abbé Baconnais né aux Moutiers en 1821, descendant d'une ancienne famille monastérienne, car son grand-père fut avant la Révolution le dernier procureur fiscal de la prieure et du seigneur du Bois-des-Trehans. Il ne fut jamais curé de cette paroisse, mais l'amour pour sa terre natale fut telle qu'il s'y retira en 1884. Alarmé par les tempêtes qui emportaient les digues et les dunes il alerta avec véhémence, mais sans succès, les autorités nationales. Aussi se résolut-il, en témoignage du dévouement à cette commune, à consulter toutes les archives ecclésiastiques pour écrire l'histoire de ce lieu qu'il aimait tant et pour témoigner de son état en 1889. Sur ces deniers il fit restaurer l'église de Prigny, la lanterne des Morts, la statue de la Vierge, le calvaire de la Croix et fit un legs pour assurer un lit perpétuel à l'hospice de Bourgneuf pour un malade et un infirme des Moutiers. Il est mort en 1897 et repose au cimetière du bourg dans la tombe familial.
* Extrait du livre de Monique Albert "Flâneries aux Moutiers-en-Retz".
Thème du site
Pays - Ville - village et quartier
Informations complémentaires
Animaux acceptés (Tenus en laisse uniquement)