Le Mans fait son cinéma !

Immersion dans un décor de films d’époque avec la Cité Plantagenêt

On se croirait plongé au beau milieu du décor d’un film mêlant duels à la rapière et bottes de mousquetaires. Avec ses ruelles pavées, maisons à colombages, escaliers de pierre et hôtels particuliers, la Cité Plantagenêt, cœur historique du Mans, transporte quelques siècles en arrière. Depuis longtemps, les réalisateurs prisent ce site étonnant, notamment pour les films de cape et d’épée. Jean-Paul Rappeneau y ficha ainsi son Cyrano de Bergerac en 1990, avec Gérard Depardieu dans le rôle-titre, avant que Leonardo Di Caprio ne vienne, en 1997, y incarner L’Homme au masque de fer. La même année, Daniel Auteuil investira lui aussi la cité mancelle pour Le Bossu. Le Molière de Laurent Tirard, interprété par Romain Duris, y traînera ses guêtres dix ans plus tard.

Quand Tavernier et Rohmer tournaient dans le Vieux Mans…

Loin des barbiches de mousquetaires, Bertrand Tavernier convoqua pour sa part, dans le Vieux Mans, Jean Rochefort, Philippe Noiret, Jean-Pierre Marielle, Gérard Jugnot ou encore Nicole Garcia pour Que la fête commence. Récompensé en 1976 par quatre Césars, ce film d’époque fut en partie tourné à proximité de la muraille gallo-romaine. Non loin de là, Eric Rohmer choisira la rue de l’Ecrevisse pour conter, à travers Le Beau Mariage, les aspirations sociales d’une jeune mancelle au début des années 80.

Le circuit des 24 heures du Mans, star du grand écran

Le légendaire circuit des 24 heures du Mans n’est pas en reste, lui qui accueillit Steve McQueen pour le film Le Mans, film majeur de la carrière de l’acteur américain sorti en 1971, ou encore Al Pacino, qui incarnera cinq ans plus tard le pilote Bobby Deerfield devant la caméra de Sydney Pollack. Luc Besson, pour sa part, choisira d’y transposer en 2003 les aventures de Michel Vaillant, le célèbre héros de bande dessinée. Moteur !